Pierrot le fou. J.L. Godard 1965
wikipedia :
Sur le thème éternel de l'amour et de la mort, Jean-Luc Godard signe un film éclatant, coloré et poétique. Coloré... au sens propre : les couleurs rouge et bleu sont fréquemment associées dans les décors, ou sous forme de filtres colorant certaines scènes. Des objets tricolores (bleu, blanc, rouge) sont parfois aussi donnés à voir (un drapeau, une enseigne de cinéma apparaissant fugitivement entre deux scènes...). Et si on a parlé de film poétique, c'est entre autres parce que des pages de poésie en prose, de réflexions littéraires et autres calligrammes apparaissent périodiquement.
Le rejet de la société de consommation, le droit au bonheur et au rêve sont rendus à travers une cavale de Paris vers la Méditerranée. Les références à la peinture, la littérature et la bande dessinée sont nombreuses - et on reconnaît aussi nombre de slogans publicitaires de l'époque dans les dialogues.
La surprise est au bout de chaque séquence et le final s'avère explosif.
Bien qu'il ne soit jamais nommé, Rimbaud est constamment présent à travers les citations ("Une saison en enfer", "L'amour est à réinventer", "La vraie vie est ailleurs",... ainsi que la citation finale). Rimbaud apparaît d'ailleurs dans un portrait en noir et blanc (citation cinematographique), orné de voyelles de couleurs. Enfin, l'attitude de certains personnages rappelle l'attitude de Rimbaud (Ferdinand et Marianne, désargentes, se refusent à travailler ; Fred fait du trafic d'armes en Afrique, pour ne pas parler de la fuite vers le Sud). Louis-Ferdinand Céline apparaît par la citation cinématographique de ses deux romans: Guignol's Band et Le Pont de Londres. Ferdinand (dont le prénom à lui seul rappelle Céline) évoque un voyage "au bout de la nuit"...
Karnaval. Thomas Vincent 1998?
się nastawianie na to, co mnie nie ominie :)
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